100 ANS D’INNOVATIONS DANS L’AEROSPATIALE
L’aérospatiale connaît un boom sans précédent à partir de 1915. A partir de là, l’évolution des techniques et des équipements n’a de cesse de progresser au travers de multiples sociétés spécialisées. En 1945, la SMGR devient la Société Nationale d’Etude et de Construction des Moteurs d’Aviation qui regroupe une bonne partie des motoristes créés depuis 40 ans.
En 1948, la SNECMA sort de ses usines le 1er moteur militaire, ATAR 101V.
Les innovations technologiques se succèdent ensuite à un rythme effréné :
- 1960, invention du système de guidage infrarouge d’un missile air-air ;
- 1968, Hispano-Suiza, constructeur de moteurs automobiles puis d’avions depuis 1911 arrive dans le groupe SMGR ;
- 1969, 1er vol du Concorde, largement équipé de technologies SNECMA (moteurs, freinages, atterrisseurs, régulateurs de freinage…) ;
- 1973, 1er vol d’un Alpha Jet conçu avec un réacteur SNECMA-TURBOMECA. Ce réacteur sera employé par des armées de l’air ;
- 1974, partenariat avec l’Américain General Aircraft Electrics Engines au travers de la nouvelle société CRM ;
- 1977, création de la société Messier-Hispano-Bugatti pour l’activité spécifique des atterrisseurs. Hispano-Suiza, se spécialise dans la branche des inverseurs en aéronautique ;
- 1985, Messier-Hispano-Bugatti finalise le projet de frein carbone pour l’airbus A300 ;
- 1997, rachat de la SEP spécialisée dans la propulsion spatiale ;
- 2000, Turbomeca et Labinal entrent dans le groupe SNECMA…
NAISSANCE DE SAFRAN DIRIGEE PAR Philippe Petitcolin DG
Après 100 ans d’existence, la Société des Moteurs Gnomes est devenue un géant dans l’équipement des moyens de transports aéronautiques civils et militaires.
En 2005, l’actuelle SAFRAN naît de la fusion de la SNECMA et de la SAGEM. Elle accompagne les enjeux de son temps et s’engage dans les technologies de développement durable notamment le programme européen Blue Sky (2008).
Son essor se poursuit avec des acquisitions et des partenariats. En 2013, elle acquiert la Goodrich Electrical Power Systems. La multinationale devient ainsi le leader mondial en systèmes électriques aéronautiques. Cette activité devient peu à peu centralisée et donne naissance au Labinal Power Systems. Par ailleurs, Airbus et Safran se rapprochent pour avoir le monopole de lanceurs spatiaux concurrentiels.
LES EFFECTIFS DE SAFRAN ET SA POLITIQUE DES RESSOURCES HUMAINES
L’essentiel des activités de la société est regroupée en Europe avec 42 800 collaborateurs. La firme est implantée sur le continent américain, africain et asiatique. Elle est dirigée par Philippe Petitcolin DG.
La politique des RH se déploie dans les 9 sociétés actuelles du groupe. La plateforme Career Inspiration permet d’être en contact avec des collaborateurs pour des questions de carrière et d’environnement de travail.
La rubrique Talents’News est le rendez-vous interactif pour les ressources métiers et les débouchés. De nombreuses vidéos donnent accès aux profils professionnels sur le terrain et font le lien avec les formations.
Safran a recruté 4000 collaborateurs en 2017. L’entreprise est jeune : 50 % des salariés ont moins de 29 ans. Elle se classe en 4ème position pour le recrutement d’ingénieurs jeunes diplômés.
LA BONNE SANTE DE SAFRAN COTEE AU CAC 40 ET SA GOUVERNANCE
L’entrée en bourse a eu lieu en 2011, sur l’indice CAC 40. En 2016, chaque actionnaire a perçu 1,52 € de dividende par action. Ce chiffre est en constante hausse. Le résultat net du groupe s’élève à 1 804 millions d’euros et confirme la compétitivité de la firme.
La société est dirigée par Philippe Petitcolin, DG depuis 2015. Il a débuté en 1988, en tant que directeur commercial adjoint chez Labinal.
Pour en savoir plus sur le groupe :