VINCI

Xavier Huillard PDG de Vinci, et géant du BTP

Le groupe Vinci est né en 2000, après la refonte de la Société générale d’entreprises (SGE), entreprise fondée au tout début du 20ième siècle par les ingénieurs polytechniciens Louis Loucheur et Alexandre Giro. Cette refonte a fait suite au désengagement de Veolia Environnement, qui en avait le contrôle depuis 11 années. Etant devenu Vinci, le groupe désormais indépendant, avait changé sa stratégie marketing, fait l’acquisition de plusieurs entreprises, et a vite devancé Bouygues pour devenir leader mondial du BTP.
Xavier Huillard PDG actuel du groupe, fut la cheville ouvrière de ce changement de cap qui l’a conduit au sommet mondial.

Xavier Huillard PDG chevronné

Polytechnicien et diplômé de l’École nationale des ponts et chaussées, Xavier Huillard PDG du groupe de BTP, a égrené les hauts postes de responsabilités, après la naissance du groupe Vinci en 2000. Il assure ainsi la présidence de Vinci Construction jusqu’en 2002, puis celle de Vinci Energie de 2002 à 2005, avant de devenir président-directeur général du groupe en mai 2010, jusqu’à la prochaine assemblée générale de 2018.
Xavier Huillard reste un fin connaisseur du secteur du bâtiment, et se distingue par la confiance qu’il accorde au travail de Vinci. Il détient ainsi plus de 420 000 actions du groupe.
Il est l’un des artisans du rapprochement opéré avec les pouvoirs publics, étant l’un des négociateurs du marché conclu pour la concession des autoroutes. Sa stratégie consiste aujourd’hui à se placer comme un interlocuteur privilégié et partenaire de longue haleine, de l’état. En témoigne sa volonté de racheter la société Aéroports de Paris.

Le Groupe Vinci, un mastodonte tentaculaire

Vinci est le numéro 1 mondial sur les marchés qui gravitent autour de la construction, de la gestion des concessions, et autres prestations annexes. En activité dans plus de 120 pays, il compte près de 200 000 employés dans ses rangs.
Le groupe ne s’intéresse pas uniquement aux marchés classiques d’une entreprise BTP, tel le bâtiment, ouvrages d’art, et autres infrastructures de transport et de production énergétique, mais oeuvre aussi dans la concession de services publics (autoroutes, aéroports), et gère même de vastes parcs de stationnement.
Il se déploie en dizaines d’entreprises soit créées en interne, soit acquises comme filiales, dans des domaines aussi divers que l’énergie, l’immobilier, ou les aéroports.

Les ambitions du groupe à l’international

Comme Vinci est entré au CAC 40 en 2002, qu’il a finit l’année 2016 avec plus de 38 milliard d’euros de chiffre d’affaire, et une capitalisation financière voisine de ce chiffre, ses ambitions à l’international sont conséquentes.
Xavier Huillard PDG du groupe, axe de plus en plus sa stratégie sur les marchés hors de France depuis la crise et la chute de la commande publique en BTP. A l’horizon 2020, il veut atteindre un activité à 60% hors de l’hexagone où il y réalise actuellement ce même résultat.
En cause, l’effet dopant de l’international sur la croissance en France, et le profit que cela représente pour tous les corps de métier.
Outre les métros du Caire et de Doha (Qatar), ou le projet de réservoirs gaziers en construction en Sibérie, le PDG s’intéresse à l’Iran depuis la levée de l’embargo économique. Les potentialités de pays en termes de marchés sont conséquentes : concessions des autoroutes et aéroports, de grands projets gaziers et pétroliers, ou encore les marchés du bâtiment de l’implantation des groupes hôteliers mondiaux. Avec l’ouverture du pays, Vinci et son PDG pourraient se porter comme candidats privilégiés de ses plans de modernisation.